Chassagne Montrachet Blanc 1er cru 1999

 

 

Le 11 juin 2002.

 

 

Synthèse des commentaires de dégustation : Pascal Perez

 

 

Quelques commentaires de contexte :

-          Cette dégustation propose une horizontale assez complète de premiers crus blancs de la commune de Chassagne sur le millésime 1999.

-          Manquent toutefois à l’appel la maison Verget, Vincent Dancer ou Jean Noël Gagnard.

-          Le Marquis de Laguiche de la maison Drouhin est-il issu de 1er crus ?

-        Les vins sont dégustés à l'aveugle.

-          Nombre de dégustateurs : une vingtaine.

 

 

Ø      Joseph Drouhin -  Marquis de Laguiche

Notes : DS : 15-15,5 PC : 15,5 PP : 15,5 Moyenne : 15,5. Prix : 35 euros

·         Nez mûr de pêches blanches, citronné, avec des notes légèrement grillées et un soupçon de vanille.

·         La bouche, toute en finesse, présente une matière moyenne, mais possède du gras et de la minéralité ; elle est droite, avec un boisé très bien intégré ; des épices et du poivre blanc sont perceptibles ; la longueur est bonne.

 

Ø      Marc Morey-  Les Vergers

Notes : Prix : 28 euros

·         Nez bouchonné.

·         Echantillon défectueux.

 

Ø      Fernand et Laurent Pillot -  Les Vergers

Notes : DS : 13,5 PC : 14 PP : 14. Moyenne : 13,8. Prix : 25 euros

·         Nez au boisé perceptible via des arômes de mousserons et de café au lait ; des notes de réduit disparaissent à l’aération.

·         La bouche, au boisé présent, est grasse et équilibrée sur l’acide ; elle est aromatiquement muette, fermée et présente un peu d’alcool en final ; sa longueur est moyenne ; le jugement de ce vin est difficile en l’état.

 

Ø      Michel Colin-Deleger et Fils-  Les Chenevottes

Notes : DS : 13,5-14 PC : 14 PP : 15. Moyenne : 14,3. Prix : 28 euros

·         Nez élégant de fruits blancs mûrs, avec de la fraîcheur.

·         La bouche est grasse, équilibrée sur l’acide, de bonne densité et l’élevage est parfaitement intégré ; fermée, elle présente toutefois des notes poivrées et une pointe d’alcool ; sa longueur est moyenne ; sans défauts particuliers, elle reste relativement muette.

 

Ø      Michel Niellon -  Les Chenevottes

Notes : DS : 14 PC : 14,5-15 PP : 15,5. Moyenne : 14,8. . Prix : 45 euros

·         Nez de fleurs blanches capiteuses (chèvrefeuille).

·         La bouche présente un boisé perceptible, de la densité, de la minéralité et un très bel équilibre acide ; elle est épicée et sa finale légèrement alcoolisée ; elle a une bonne longueur ; son côté « too much » partage.

 

Ø      Bernard Morey et Fils –  Vide Bourse

Notes : DS : 16 PC : 16 PP : 16. Moyenne : 16. . Prix : 29 euros

·         Nez élégant et frais, miellé et mentholé, fruits blancs.

·         La bouche est droite, pure, minérale, avec un très bel équilibre et un élevage complètement intégré ; elle a de la classe et possède une bonne longueur ; un très beau vin.

 

 

Ø      Vincent Girardin –  La Romanée Vieilles Vignes

Notes : DS : 15 PC : 15,5 PP : 15,5. Moyenne : 15,3. . Prix : 32 euros

·         Nez boisé, grillé et fruits mûrs.

·         La bouche, de bonne concentration, est légèrement perlante avec un élevage sensible mais intégré ; elle présente aussi, outre un bel équilibre acide, de la minéralité et de la droiture ; sa longueur est moyenne.

 

Ø      Domaine Ramonet –  Les Ruchottes

Notes : DS : 15,5-16 PC : 14,5 PP : 15. Moyenne : 15,1. . Prix : 45 euros

·         Nez légèrement résiné puis floral et fruits blancs.

·         La bouche est droite, minérale et de densité moyenne ; son acidité est vive mais intégrée ; elle présente des flaveurs réglissée et de zeste de pamplemousse ; sa longueur est moyenne ; son déficit en densité divise.

 

Ø      Château de la Maltroye –  Grandes Ruchottes

Notes : DS : 15 PC : 14 PP : 14. Moyenne : 14,3. . Prix : 34 euros

·         Nez grillé, floral, poire et anis.

·         La bouche possède du gras mais son boisé ressort ; elle paraît un peu floue et son acidité est moins bien intégrée que celle des vins précédents ; l’alcool est perceptible ; elle est fermée, ne se livre pas ; sa longueur est moyenne ; jugement délicat.

 

Ø      Jean Pillot et Fils –  Les Caillerets

Notes : DS : 15,5 PC : 14,5 PP : 15. Moyenne : 15. . Prix : 23 euros

·         Nez citronné et finement grillé.

·         La bouche est demi-corps, austère et manque un peu de gras ; elle est néanmoins équilibrée et minérale ; sa longueur est moyenne.

 

Ø      Marc Colin et Fils –  Les Caillerets

Notes : DS : 14 PC : 15,5 PP : 16. Moyenne : 15,2. . Prix : 40 euros

·         Nez floral, grillé, élégant.

·         La bouche est de concentration moyenne mais présente un très bel équilibre, de la pureté, de l’élégance et de la minéralité ; le boisé est complètement intégré ; la longueur est bonne ; une partie des dégustateurs lui ont trouvé de la lourdeur.

 

Ø      Fontaine-Gagnard –  Les Caillerets

Notes : DS : 14,5 PC : 15,5 PP : 16. Moyenne : 15,3. . Prix : 29 euros

·         Nez mûr, miellé, grillé, noisette.

·         La bouche est puissante et grasse, mûre ; elle offre de la minéralité et un bel équilibre ; le boisé est fondu ; on ressent une pointe d’alcool ; sa longueur est très bonne pour certains, insuffisante pour d’autres; ces derniers l’ont aussi trouvée trop simple.

 

Ø      Paul Pillot – Les Caillerets

Notes : DS : 16 PC : 16 PP : 16,5. Moyenne : 16,2. . Prix : 29 euros

·         Nez expressif et pur de pêche jaune avec un léger grillé ; miellé aussi.

·         La bouche est concentrée avec du gras mais aussi de la minéralité et un très bel équilibre acide ; l’élevage est complètement fondu ; la finale sur les agrumes et le poivre offre une très bonne longueur ; le tout donne un très beau vin plaisant.

 

Ø      Guy Amiot et Fils – Les Caillerets

Notes : DS : 13,5 PC : 13,5 PP : 13,5. Moyenne : 13,5. . Prix : 24,5 euros

·         Nez miellé, citronné, floral.

·         La bouche est un peu mince, avec des flaveurs désagréables pharmaceutiques ; la longueur est moyenne ; ce vin constitue la déception de la soirée car nous en attendions plus ; peut-être est-il dans une phase délicate.

 

Conclusion :

-          Dégustation d’un bon niveau d’ensemble.

-          Le millésime, d’un niveau simplement moyen à bon, imprime toutefois sa marque, ce qui se traduit par des corps moyennement concentrés pour une bonne partie des échantillons présents.

-          Les vins sont, pour la plupart, apparus fermés et difficile à juger ; nos impressions sont donc, et plus encore que d’habitude, sujettes à approximations.