Club toulousain In Vino Veritas

Entraînement en vue du championnat de France RVF

de dégustation à l’aveugle

Mardi 5 mai 2009

 

 

 

 

 

La dégustation, dirigée par Bernard Bergé, est commentée par Laurent Gibet.

 

Quelques commentaires de contexte :

Pression atmosphérique : 1025 hpa – beau temps – vent nul – 7/8ème de lune montante – sensations de dégustation : très bonnes.

Nombre de dégustateurs : 10

Petite dégustation de révision qui se déroule en 3 parties :

·        Les plus grands cépages en blanc sec septentrionaux de France (Bouteilles offertes par Didier)

·        Entrainement RVF (bouteilles offertes par Bernard Bergé)

·        Quelques bouteilles du domaine Dubreuil-Cordier en Bourgogne.

Elles ont été ouvertes au moment du service puis carafées et présentées à l’aveugle, par séries.

Les verres utilisés sont les « Expert » de Spiegelau.

DS : Didier Sanchez – PC : Pierre Citerne – LG Laurent Gibet – PR : Philippe Ricard – MS : Miguel Sennoun – MF : Maxime France – EG : Eddy Gautier.

 

 

 

 

Ordre de dégustation

 

 

 

Les plus grands cépages en blancs secs septentrionaux de France

 

 

1ère série en 6 vins

 

 

 

01. Vouvray : Domaine Huet "Le Mont" 2005 - 13°

(100% Chenin)

DS16,5/17 - PC16,5 - LG15,5/16 - PR16,5+ - MS16,5 - MF16,5/17 - EG17. Note moyenne : 16,5

Parure assez livide.

Abord semblant très jeune (2007 ?), aimable, de caractère : granny-smith, pierre, citron, fleurs.

Bouche présentant un reste de sucre résiduel (mineur), accorte, concentrée, ronde et fraîche. Il arrive que je ne décèle pas le buis dans un sauvignon. Il arrive aussi que j'en trouve malencontreusement dans un chenin, pour proposer ici un Sancerre de Mellot, dodu à souhait, facile, sans complexité (mais attention, le vin est sur la réserve).  

Pour Philippe : finale salivante, collante, très longue ...

 

Rappels : 

a.Vouvray : Domaine Huet Le Mont 2005 : 29 Avril 2008 à l'ouverture (PR)

DS16,5 - PR16,5 . Note moyenne : 16,5

Robe très claire, paille aux reflets gris. Accent de pureté dans une présentation précise et fraîche : fromage de chèvre, léger grillé, tonalité calcaire, parfums de poire et de pomme.

Maturité du millésime évidente : corps plein, charnu, presque gourmand, mais résurgence acide et crayeuse dans une finale resserrée, qui reste collée au palais. Potentiel parfaitement « palpable »...

Plaisir évident dans un vin qui ne nous déçoit pas depuis sa naissance.

Ça devrait continuer ainsi un sacré bout de temps : heureux ceux qui en ont fait des stocks !

Pour les autres, ne laissez jamais traîner une quille chez un quelconque revendeur...

Vouvray : Domaine Huet Le Mont 2005 : 29 Avril 2008 après 5h d'aération (MS)

DS16,5 - LG15,5 - MS16. Note moyenne : 16

Noisette, craie, miel, rillettes, poire... un beau panel de senteurs présenté au travers d'un nez serré mais profond.

Gourmandise, fruit à croquer (poire), et cette minéralité calcaire qui colle à la bouche et qui signe les grands terroirs de Vouvray, de Sancerre ou de Chablis. L'équilibre est remarquable, et le style aérien. Vouvray et Huet sont proposés.

b. Vouvray - Domaine Huet Le Mont 2005 : 11/01/2008 à l’ouverture (par Philippe Ricard)

DS16/16,5 - PR16,5 - CD14,5. Note moyenne : 15,8

Robe claire, paille aux reflets gris.

Nez imprégné d’une minéralité sans équivoque : iode, coquille d’huître, pierre à briquet dominent un profil aromatique où les sensations de champignon, levure, yaourt au citron paraissent secondaires. Ensemble quelque peu janséniste, encore cadenassé, mais prenant.

Contraste étonnant avec une bouche plus généreuse, où la maturité fait jeu égal avec l’acidité pour offrir un équilibre des plus justes. Corps volumineux, notes de pomme, poire, fleur d’acacia, puis résurgence minérale dans une finale resserrée, salivante, terriblement persistante.

Vin toujours en réserve, au potentiel évident.

A noter que si certains apprécient ce profil quelque peu exigeant, d’autres dégustateurs butent sur son manque d’amabilité et restent ancrés à 13/20.

Vouvray - Domaine Huet Le Mont 2005 : 11/01/2008 après 5h d’aération (par Laurent Gibet)

DS16,5/17 - PC16 - LG17 - MS17. Note moyenne : 16,7

Admirables senteurs typées et racées, mielleuses : craie, citron, fromage de chèvre, coquilles d’huître, tilleul. Bouche à la fois austère et gracieuse, stricte (minérale, acide) et parfumée (avec la petite rondeur du millésime). Cohérence et pureté pour ce vin rassasiant, axé, serré (il a clairement bénéficié ici d’une aération bénéfique de plusieurs heures), subtilement épicé, dans le style parfaitement peaufiné de la maison.

 

 

02. Sancerre : Gérard Boulay "Monts Damnés" 2005 - 13°

(100% Sauvignon)

DS17 - PC16,5 - LG15/15,5 - PR15,5+ - MS16 - MF15,5 - EG16,5. Note moyenne : 16

Robe brillante et très pâle (le sauvignon).

Nez un peu curieux : la note initiale de céleri se transformera en un sillage variétal prononcé de buis et de bourgeon de cassis. Senteurs complémentaires et congruentes de citron, de fleurs blanches, de pomme verte.  

Bouche très jeune (2007 ?), marquée par un infime reliquat de sucre résiduel. Pas une énorme tension (en termes de minéralité et d'acidité), des goûts aimables, presque émouvants : nous pronostiquerons logiquement Pouilly-Fumé (Dagueneau ferait l'affaire, en style irréprochable de soin de travail du cépage, mais limité par le terroir). 

Surprise au dévoilement de la cuvée car ce caractère somme toute variétal est peu commun sur les vins du domaine, précisément.

Philippe apprécie la bouche de ce vin, sa finesse, sa plénitude.

 

Rappels :

a. Sancerre : Domaine Boulay "Monts Damnés" 2005 - 20 janvier 2009 (LG)

A l’ouverture : DS17 - PR17,5. Note moyenne : 17,3

Après (h d’aération : DS17,5 - LG16,5 - MS17,5 - MF17,5 - EG17. Note moyenne : 17,2

Robe pâle.

Nez mariant des odeurs très typées "Chavignol" : fruits blancs, résine, miel, anis, coquillage, verveine, pastille Vichy.

Bouche fine, longue, caractérisée par la suavité d'un millésime cossu. Je suis un peu moins enthousiaste que le reste du groupe car je reproche à cette cuvée ("un peu trop propre sur elle") un léger manque de fougue. Sa beauté formelle est admirable, toutefois, le vin brillant de qualités de finesse, d'équilibre, de complexité, de longueur, de typicité.

b. Sancerre blanc - Domaine Boulay « Monts Damnés » 2005 : Mai 2008 au domaine (PR) - 16/20

Générosité du millésime évidente, tant sur les arômes, grands ouverts (pamplemousse, pêche, fruits blancs), que sur la matière, ample, un poil gourmande, à la maturité épanouie. Finale fraîche, tendue, très longue.

Un vin qui ira loin, même si c'est déjà une offrande...

c. Sancerre blanc - Domaine Boulay « Monts Damnés » 2005 : Mars 2008 à l'ouverture (PR)

DS16,5 - PR15,5 - CD15,5. Note moyenne : 15,8

Robe similaire, très pâle, sur de légers reflets gris-vert. Expression sobre, fraîche : fruits blancs, pêche. Attaque ronde, mûre, croquante (pointe de résiduel), se ressaisissant ensuite pour refaire sortir sa minéralité, sa longueur plus longiligne. Ensemble certainement plus charmeur, marqué par la générosité de 2005.

Sancerre blanc - Domaine Boulay « Monts Damnés » 2005 : Mars 2008 après 5h d'aération (LG)

DS15,5 - LG15 - MS15,5. Note moyenne : 15,3

Olfaction accorte : citron, poire, buis (jardin à la française), menthe, poivre. Bouche tendance « 2005 », conséquemment opulente, expansive, miellée. Plus envoûtante mais moins tonique que celle du 2006.

d. Sancerre blanc : Domaine Boulay Monts Damnés 2005 : Décembre 2007 (LG)

DS17 - PC16/16,5 - LG15,5 - MS16,5. Note moyenne : 16,3

Nez très mûr et délicat : fleurs et fruits blancs, réglisse (plutôt qu'anis), fumée, craie. Bouche bien construite, limpide, amicale, avec une finale un brin molletonnée.

 

 

03. Chablis : Domaine Dauvissat "La Forest" 2005 - 13°

(100% Chardonnay)

DS16 - PC(15) - LG(14,5) - PR15,5+ - MS14,5 - MF16 - EG15. Note moyenne : 15,2

Robe plus soutenue

Odeurs réellement intransigeantes : caramel, croûte de fromage, citron vert et banane mûre. 

Bouche difficile à aborder, fermée, acide (citronnée). Le tout, retranché, est souligné par un poil d'amertume.

Au final, des indices qui me feront un temps penser à un manseng particulièrement boisé (acidité de citron vert, Cauhapé ?).

 

Pas de traces de bois pour Pierre.

Pour Miguel et Maxime, apparence plus lactique que véritablement boisée. 

Idem pour Philippe, trouvant une matière généreuse (fraise des bois, caramel, tarte tatin, minéral, presque comme à Chavignol !).

 

 

Rappel : Chablis 1er cru : Domaine Dauvissat « La Forest » 2005 - 12 juin 2008 (LG)

DS15 - LG(15). Note moyenne : 15

Expression fermée, avare, linéaire, qui ne concèdera pas grand-chose pour le moment (trio archétypal végétal/agrumes/minéral). Pour certains, le duo miel/croûte de fromage qui se laisse deviner est un indice très fiable … Plus difficile à décrypter (pour moi) que le 2006 dégusté le 1/4/08.

Bouche sur la grande réserve, compacte, nordiste. On peut miser sur son fond.

 

 

04. Vouvray : Domaine Foreau "Sec" 2005 – 13,2°

(100% Chenin)

DS15,5/16 - PC15 - LG15/15,5 - PR15,5+ - MS15 - MF15,5 - EG15,5. Note moyenne : 15,4

Nez fruité (pomme et citron), floral, avec en complément du miel.

Tempérament, longueur, fond minéral n'excluant pas une certaine tendresse. Plus clairement chenin, dans un style peut-être un peu plus frondeur, en effet plus Foreau que Huet.

 

Rappel : Vouvray : Foreau 2005 : 11 janvier 2008 à l'ouverture (PR)

DS15,5/16 - PR15,5 - CD15. Note moyenne : 15,4

Robe claire, paille aux reflets gris.

Nez discret : pomme, calvados, agrumes, minéral dans un style assez sérieux, voire austère.

Maturité moins timide en bouche, mais rapidement contenue par un duo acidité/minéralité assez tranchant. Matière fine, étirée, pure, au final d’une grande fraîcheur citronnée.

Vin superbement bâti, mais au potentiel loin d’être révélé : vin d’avenir…

Vouvray : Foreau 2005 : 11 janvier 2008 après 5h d'aération (LG)

DS16,5 - PC16 - LG16,5 - MS17. Note moyenne : 16,5

Nez pur mêlant des senteurs de fruits blancs, de citron, de fleurs de pommier, de coquillage, d’épices. Matière altière, moins policée que celle du raffiné Mont 2005 de Huet, de style plus sauvage, persistante. Loin d’être prête à être bue évidemment, elle bénéficie pleinement de la générosité du millésime. Elle semble aussi un peu le compromis entre le charme aromatique du Bourg 2005 et la force structurelle du Mont 2005.

 

 

05. Sancerre : François Cotat "Les Monts Damnés" 2006 – 13,5°

(100% Sauvignon)

Bouteille bouchonnée. Hélas, trois fois hélas !!!

Robe pâle.

Derrière cet écran : Sancerre hors Chavignol ?

 

Rappels :

a. Sancerre : Domaine François Cotat "Les Monts Damnés" 2006 : 23 janvier 2009 à l'ouverture (PR)

DS16 - PR16. Note moyenne : 16

Toujours ces mêmes robes pailles, claires, avec de timides inflexions vertes et jaunes.

On croit reconnaître une réalisation de Boulay, avec un style fondu, quelque peu doucereux, aux notes classiques de fromage, fougère, pierre chaude, mais avec cette retenue, cet aspect fermé que nous présente 2006 jusqu'à présent.

La bouche des réalisations de Chavignol est toujours aussi belle, serrée, séveuse, profonde, avec de l'impact et de la rigueur. Mais indiscutablement en phase de repli, manquant d'éclat et de spontanéité.

Sancerre : Domaine François Cotat "Les Monts Damnés" 2006 : 23 janvier 2009 après 5h d'aération (LG)

DS14,5+ - PC14 - LG(14) - MS14 - EG15. Note moyenne : 14,3

Nez congruent, avec toujours cette sorte de vent du large englobant des odeurs d'amande, d'anis, de miel, d'agrumes, de fleurs. 

Bouche semblant avoir emmagasiné du sucre, assez chaleureuse. Elle manque de présence, paraissant presque insignifiante. Minéralité peu flagrante pour un vin qui ne fait pas signe. Curieux.

Ici aussi, grosse chute de niveau le soir pour cette 3ème cuvée de François Cotat.

b. Sancerre - François Cotat "Les Monts Damnés" 2006 : 8/1/08 (LG)

DS16 - PC15,5/16 - LG15,5 - MS15,5/16. Note moyenne : 15,8

Senteurs de fleurs, de miel, de tisane, de groseille à maquereau, de buis. Force minérale et une relative chaleur pour une bouche prometteuse, longue.

c. Sancerre - François Cotat "Les Monts Damnés" 2006 : Mai 2008 au domaine (PR) - 16-16,5

Belle noblesse olfactive (léger grillé, amande, craie), matière précise, pure, ample, une puissance toute en retenue, un socle minéral sérieux. Finale terriblement longue.

Bête de course en devenir...

 

 

06. Riesling Grand Cru Sommerberg : Domaine Boxler "E" 2005 – 13,8°

(100% Riesling)

DS17,5 - PC16,5 - LG16/16,5 - PR17+ - MS16,5 - MF17,5 - EG17. Note moyenne : 16,9

Primauté d'un fruit très alsacien, dominé par les agrumes (mandarine).

Bouche à l'avenant, exprimant bien le riesling, rendue un peu plus pacifique par les générosités du millésime. Rigoureuse reprise acide et minérale en finale après une attaque et un milieu de bouche très déjà parfumés, très accessibles. Terminaison volontaire, sur le citron vert.

 

Rappel : Boxler Riesling GC Sommerberg E 2005 - 8 janvier 2008 (LG)

DS17 - PC17/17,5 - LG16 – MS17,5 . Note moyenne : 17

Senteurs agréables de miel, d’épices, de verveine, d’agrumes, de minéral.

Bouche rayonnante, sereine, affûtée, minérale.

 

 

07. Meursault : Domaine D'Auvenay "Les Narvaux" 2005 – 13,5°

(100% Chardonnay)

DS(16,5/17+) - PC(?) - LG(15) - PR16,5+ - MS16,5/17 - MF(16,5+) - EG(16). Note moyenne : (16,3)

Un vin servi en carafe (cela aurait du nous mettre la puce à l'oreille, surtout après une telle série).

Pierre pointe une robe sensiblement laiteuse (absence de filtration ?).

Le vin propose une certaine tonitruance aromatique : boisé lacté, beurre, citron, grillé (quelque chose, dans mes repères, comme peau de poulet au feu ou sésame), volutes de menthol. On peut d'emblée penser à Tissot (voire à Pédréno - sur son chenin 2006 - ou un chardonnay de l'Yonne).

Bouche cadenassée, à l'acidité importante. Energisante mais simple (tonitruante certes mais aromatiquement ni complexe ni significativement racée).

Exercice toujours aussi passionnant que la dégustation à l'aveugle car il n'est tout de même pas si évident de déceler le poids et la longueur cachés (ainsi que la minéralité ?) de cette cuvée aujourd'hui encore logiquement dans les limbes, ingrate, pas très bonne pour tout dire (y compris en reprenant le vin plusieurs à reprises une fois l'origine prestigieuse dévoilée).

Didier : un petit monstre, trop réduit (lies excessivement bâtonnées ?).

Philippe : énorme matière mais une réduction trop marquée, comprimant le vin. La minéralité est là, mais il faut aller la chercher dans un fond de verre réchauffé (une constatation - studieuse - partagée avec Maxime avant de passer à la suite des réjouissances).

 

 

Quelques commentaires rapides :

Au final, et ce qui est heureux, des vins de garde, difficiles à cerner, qui ont alimenté un débat passionné (qui a dit qu'un grand vin devait briller à tous les âges de sa vie ?).

Ces 2005, fleurons du paysage viticole hexagonal, sont à attendre impérativement.

Des vertus de la dégustation à l'aveugle.

 

 

 

 

Bouteilles offertes par Bernard

 

 

2ème série en 4 blancs

 

 

 

08. Anjou : Cyril et Gilles Le Moing « Les Grains de Maligné » 2007 – 13,5°

(100% Chenin)

DS14 - PC15/15,5 - LG14 - PR14 - MS14 - MF14 - EG15. Note moyenne : 14,3

Robe claire.

Notes un brin disparates : géranium, goyave, coing, citron pomme, calvados (très chenin, finalement, nous avons pensé à Bellivière en Coteaux du Loir, en raison de l'acidité notable). 

Bouche à l'acidité perçante, sans concession, plus Vouvray qu'Anjou. Pensé en particulier Chinon de Lenoir.

 

 

09. Vin de Pays des Côtes Catalanes : Mas Karolina 2007 - 14°

(60% Grenache Gris/40% Maccabeu)

DS14 - PC14 - LG13,5 - PR13,5 - MS13,5 - MF13,5 - EG14. Note moyenne : 13,7

Robe virginale, quasiment blanche (on tient le sauvignon !).

Nez fermentaire : raisin frais, pomme, bosquet de buis. Aspect embryonnaire, acide, amer. Nous votons pour un Sancerre de Crochet (après avoir envisagé Mellot), encouragés en cela par la fraîcheur préservée (qui semble exclure une latitude plus basse).

Pour Philippe : bouche grasse, sensiblement alcoolisée, plus probablement issue d'une marsanne.

 

Rappel : Vin de Pays des Côtes Catalanes - Mas Karolina 2007 : 2 décembre 2008 (LG)

DS12,5 - LG12,5 - MS12,5 - EG12,5. Note moyenne : 12,5

Robe blanche. Nez exprimant le bois, la bière blanche.

Bouche copieuse, amère, dans lequel je trouve un certain fond acide. L'ensemble est pour le moment bien acariâtre.

 

 

10. Viré-Clessé : Albert Goyard « En Chatelaine » 2005 – 13,5°

(100% Chardonnay)

DS13,5 - PC14 - LG14,5 - PR14 - MS14,5 - MF13,5 - EG14,5. Note moyenne : 14,1

Profil plutôt fruité, lorgnant vers l'Alsace : alléchante confiture de mirabelle, mandarine.

Bouche simple, gourmande, souple.

Pas facile de décréter chardonnay (y compris sur Mâcon) sur cette expression riche que nous avons associée à une Roussette Marestel 2005 de Dupasquier.

 

 

11. Vin de Pays de l’Hérault : Léon Barral 2005 - 13°

(80% Terret Bourret ; 10% Viognier ; 10% Roussanne)

DS13? - PC(15) - LG12,5/13 - PR14 - MS13 - MF13 - EG14,5. Note moyenne : 13,6

Robe évocatrice, dorée, trouble.   

Panel aromatique baroque, oxydatif, peu invitant : zeste, cidre, raisin sec, coing. Particulièrement volatil et à mon goût trop brouillon (vernis). 

Bouche dense, acide, curieuse, pas assez nette. Un côté expérimental, un peu souillon (résidu de pourriture grise ?).

Perdus, nous avons tenté un romorantin (en mode peu ou pas protégé), en oubliant Barral et Castex (Casot de Mailloles, mais il est vrai que ce vin, pas très bon au demeurant, ne semble pas particulièrement marqué par un climat sudiste).

 

Pour info :

a. Vin de Pays de l'Hérault blanc 2006 - Domaine Léon Barral - 16 septembre 2008 (LG)

DS14 - PR ? - LG13,5 - PC(15) - MS?. Note moyenne : (14,2?)

Robe colorée, trouble.

Net trait oxydatif (comme dans le cas du 2005 bu chez Rabanel en juillet 2008) accompagnant des odeurs de pomme cuite, de pêche, de raisin sec, de miel, d'épices, de géranium. Ce qui est ennuyeux avec ce profil baroque, ce sont ces notes liégeuses (désarçonnantes) prononcées sans vraiment pourvoir conclure à un vin bouchonné. Bouche amère (sur le zeste), un peu ingrate, imaginée comme provenant du domaine de la Coulée de Serrant. 

b. Barral Vin de Pays de l'Hérault blanc 2005 : 14/20 - 4/7/08 (LG)

Un vin un peu déroutant.

Robe colorée.

Senteurs de pomme, de cidre avec également un peu d'abricot et d'orange. Registre simple. Présence d'une volatile que certains condamneront (d'autres s'en réjouiront-ils ?).

Bouche assez dense, étirée, acide, que l'on situe au Nord en Chenin ligérien dans un style de vinification particulier (Calcutt ?).

Dans le Sud, on a (à l'aveugle) cherché du côté des vins en mode oxydatif de Castex (Casot de Mailloles).

 

 

 

3ème série en 10 vins (rouges + divers)

 

 

 

12. Coteaux du Loir : Domaine de Bellivière « Hommage à Louis Derré » 2002 – 13,5°

(100% Pineau d’Aunis)

DS14,5 - PC16 - LG13,5 - PR15 - MS15 - MF14,5 - EG15,5. Note moyenne : 14,9

Robe turbide, peu intense, montrant des signes d'évolution (brique).

Nez particulier, foxé, procurant des senteurs de griotte, de coriandre, de marinade, de cuir, de cigare frais. Intonations végétales marquées. La piste du pineau d'Aunis se précise.

Bouche acide, bourrue, un peu violente. Un style champêtre (retour de chasse), sauvage (une véritable ode au poivre - vert notamment), sans concession. Le pineau d'Aunis paraît plus que probable. On ne sera pas trop surpris qu'elle divise les dégustateurs (certains ont hésité avec un trousseau).

 

Rappel : Coteaux du Loir : Domaine de Bellivière « Hommage à Louis Derré » 2002 - 21/11/03 (PC)

DS14 – PP14 - PC14 – LG13. Note moyenne : 14

Robe rubis mat, assez tendre.

Même typicité aromatique que le « Rouge-Gorge » : groseille (rouge), poivre blanc, touche viandée/fumée ; le fruit du Pineau d’Aunis semble ici plus mûr.
Bouche plus ronde que le « Rouge-Gorge » (et c’est heureux), saveur franche et originale, tannins abondants mais propres.

 

 

13. Cabardès : Domaine Cabrol « La Dérive » 2004 - 14°

(40% Cabernet Sauvignon ; 40% Syrah, 20% Cabernet Franc)

DS13 - PC13,5 - LG13 - PR13,5 - MS13,5 - MF13 - EG13,5. Note moyenne : 13,3

Nez floral, ferrugineux (on proposera un tannat sur Madiran puis Pessac en second choix), lactique, avec du cassis, du tabac, de la fumée.

Bouche dense, fortement acide, amère également. Un style très viril. Pas trop aimé dérive 2003 il y a quelques jours (fleurons du Languedoc à l'hôtel Palladia), trop boisé.

 

 

14. Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup : Clos Marie « L’Olivette » 2007 – 13,5°

(50 % Grenache ; 50% Syrah)

DS13,5 - PC14,5 - LG13 - PR14 - MS14 - MF14 - EG14,5. Note moyenne : 13,9

Robe violacée.

Nez sur le cassis, un peu blet et amylique, poivré, rustique.

Bouche libérant un peu de gaz (vin naturel ?), brute de fonderie (pas encore réellement née). Assez fraîche, râpeuse, furtive. Nous sommes passés par beaujolais avant de statuer Mondeuse.

Une évolution du domaine vers des vins moins protégés ?

 

 

15. Vin de Pays de l’Ile de Beauté : Domaine Y Croce « YL » 2005 - 13°

(80% Grenache/20% Nielluccio)

DS13,5 - PC14,5 - LG13 - PR14,5 - MS14 - MF14 - EG14,5. Note moyenne : 14

Robe plus toute jeune, terne (ce qui me fera pencher pour un grenache provençal, merci à Didier pour le rappel du matin même).

Nez exprimant la cerise confite, les herbes aromatiques, la rose fraîche.

Bouche inélégante, légèrement sucrée et en même temps astringente, dure, capiteuse. Assemblage inusité pour ce vin de Pays.

 

 

16. Vin de Pays de Hauterive : La Baronne (Famille Lignères-Fontcouverte) « Pièce de Roche 2005 - 14°

(100% Carignan)

DS12,5 - PC9 - LG12 - PR12 - MS12 - MF12 - EG12. Note moyenne : 11,6

Senteurs ni amènes ni nobles de crème de cassis pour (pouvant faire ?) penser à un merlot boisé en Côtes de Bourg (désolé pour la part de condescendance que contient ce propos).

Trame raide, amère, pour des tannins bien grossiers. Petite matière et plaisir en berne.

 

 

17. Vin de Pays de Hauterive : La Baronne (Famille Lignères-Fontcouverte) « Las Vals » 2005 - 14°

(90% Mourvèdre/10% Syrah)

DS12,5 - PC11 - LG13 - PR14 - MS13 - MF13 - EG13. Note moyenne : 12,8

Impression de syrah du Languedoc (Fitou) : cassis, café, olive noire, figue, signature fuligineuse.

Bouche adipeuse, amère, alcoolisée, aux goûts peu naturels (copeaux ?).

 

 

18. Gaillac Doux : Domaine de Tres Cantous (Plageoles) « Vin d’Autan » 2006 – 10,5°

(100% Ondenc)

DS14 - PC15 - LG15 - PR13,5 - MS14 - MF14 - EG14,5. Note moyenne : 14,3

Robe orangée.

Nez déluré, de belle complexité : abricot, safran, kaki, zeste d'orange, pâte de coing, datte fourrée à la pâte d'amande, biscuit à la figue confite (Figolu).

Bouche aguicheuse et un peu adipeuse. Pensé à un vin de Causse Marines (délires d'automne, pour l'importance de la liqueur, à base d'ondenc, len de l'el et muscadelle).

Pas de réussite pour ceux qui ont proposé, assez logiquement, len de l'el (les amers, le relatif ressort malgré l'épaisseur du nectar).

 

 

19. Gaillac : Domaine de Tres Cantous (Plageoles) « Vin de Voile » 1997 - 14°

(100% Mauzac)

DS14,5 - PC14,5 - LG14,5/15 - PR13,5 - MS13,5 - MF13,5 - EG14. Note moyenne : 14

Robe soutenue, orangée. Pas assez jaune pour un vin du Jura (à quelques exceptions près).

Expression aromatique de vin jaune, andalouse (ranciotée), réussie car fraîche et assez fine mais la matière joue dans la catégorie poids walter.

Nous proposerons le vin jaune de Plageoles, issu du cépage ondenc (une erreur grossière).

 

 

20. Côtes du Roussillon Villages Lesquerde : Les vignerons de Lesquerde « La Foun Del Bessou » 2002 - 13°

(70% Syrah + Carignan et Grenache)

DS13 - PC13 - LG13 - PR13,5 - MS13 - MF12,5 - EG13. Note moyenne : 13

Robe mate.

Nez animal, avec de l'amande et un soupçon de fumée.

Bouche poivrée, maigrelette, peu aromatique.

 

 

21. Vin de Pays de Hauterive : La Baronne (Famille Lignères-Fontcouverte) « Aric » 2004 - 14°

(40% Mourvèdre, 30% Syrah, 30% Carignan)

DS10 - PC9 - LG10 - PR9 - MS11 - MF10 - EG11. Note moyenne : 10

Robe brillante.

Nez maquillé, exprimant un fond de cassis accompagné de notes moins ragoûtantes (triturées ?).

Bouche amère, acide, comme aromatisée (copeaux); trompeuse, plutôt indigeste.

Ite missa est. Un vrai fiasco d'ensemble pour ce domaine.

 

 

 

Le domaine Dubreuil-Cordier en Bourgogne

 

 

4ème série en 8 vins

 

 

 

Aération de 6 heures pour toutes les bouteilles (prélèvement d'un verre puis rebouchées en position verticale) 

 

Cette série a permis de parcourir des expressions fruitées, florales, minérales (terre) également (Aloxe-Corton ?, Auxey-Duressess ?). Senteurs générales d'amande fraîche, de cerise (lactée, style clafoutis) et de noyau pour des matières de constitution relativement légère. Moins d'enthousiasme que lors de la dégustation antérieure du Vergelesses 2006, plus plein, moins sévère aussi (mais nous avons dégusté beaucoup de vin déjà, dans cette soirée studieuse, et il y a forcément un peu de lassitude et de fatigue qui se sont installées).

 

 

Notes rapides :

22. Savigny-Les-Talmettes 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2006 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14,5 - PC15,5 - LG14 - PR15+ - MS15,5 - MF14,5 - EG14,5. Note moyenne : 14,9

Fleurs, cerise, noyau. Assez léger, bonne acidité en soutien. Encore brut (2007 ?), un peu amer, austère.  

Pulpeux, selon Philippe.

 

 

23. Savigny-Les-Talmettes 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2007 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS15 - PC14 - LG14,5 - PR14,5+ - MS14 - MF15 - EG15. Note moyenne : 14,6

Impression plus boisée, yaourt à la cerise, amande, ronce. 

Très jeune, avec un peu plus de poids peut-être ? 

Pour Philippe : plus acide, strict, valorisé par une belle intensité fruitée.

 

 

24. Savigny-Les-Talmettes 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2005 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14 - PC14,5 - LG14 - PR16+ - MS14 - MF14,5 - EG14. Note moyenne : 14,4

Notes plus mûres de cerise confite (millésime plus chaud).  

De la richesse, de la densité, pour une expression mutique (2005 ?).

 

 

25. Savigny-Les-Vergelesses 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2007 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS15,5 - PC14 - LG14,5/15 - PR14,5+ - MS14 - MF14,5 - EG14,5. Note moyenne : 14,5

Fleurs, cerise (clafoutis), fraise, framboise, trait de rafle.  

Guilleret, allant, plus agréable, délié, en l'état.

Philippe : ferme, peu généreux, acide.

 

 

26. Savigny-Les-Lavières 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2007 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14,5 - PC14,5 - LG14 - PR15,5+ - MS14,5 - MF14 - EG14,5. Note moyenne : 14,5

Fruité (cerise, groseille).

Velouté de trame compensé par une bonne acidité.

Philippe : élégant, joli fruit, strict comme un 2007 mais un peu plus gourmand cependant, fruité.

 

 

27. Savigny-Les-Narbantons 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2006 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14 - PC15,5 - LG15 - PR15,5+ - MS15,5 - MF14 - EG14,5. Note moyenne : 14,9

Senteurs fringantes mais peu sophistiquées : framboise, amande, kirsch.

Bouche en correspondance, déroulant bien, sans grande fantaisie toutefois.

Philippe : Finale fraîche et précise mais aussi stricte et austère.

 

 

28. Savigny-Les-Narbantons 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2007 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14 - PC14 - LG14,5 - PR15+ - MS14 - MF14,5 - EG14,5. Note moyenne : 14,4

Fruité (framboise) et floral.

Rien à signaler de très particulier sur une matière intermédiaire.  

Philippe : toujours ce contraste entre attaque pulpeuse, fruitée et fin de bouche austère.

 

 

29. Savigny-Les-Lavières 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2006 - 13°

(100% Pinot Noir)

DS14 - PC15 - LG15 - PR14,5+ - MS14,5 - MF15,5 - EG15. Note moyenne : 14,8

Odeurs de noyau, de cerise.

De la concentration, de la mâche.

Goûts légèrement amers (noyau).  

Philippe : charnu, attaque mûre, terminaison fraîche et précise.

 

Autres vins déjà rencontrés :

Savigny-lès-Vergelesses 1er cru : Domaine Dubreuil-Cordier 2006 - 17/03/09 (LG)

DS16 - LG16,5 - MF16,5 - MS16. Note moyenne : 16,3

La robe est rouge sang, très claire, brillante.

Le nez livre de réjouissants arômes de noyau, de griotte, de violette et d'épices.

En bouche le vin est de belle structure et présente une grande finesse doublée d'un fruité éclatant! Elle livre d'élégants arômes floraux (rose) que l'on a envie d'attribuer à la vendange entière ainsi qu'une fine pointe lactée rappelant les clafoutis de la mamie à Laurent !!! Une belle bouteille, gaie, rieuse, désaltérante ; au rapport qualité/prix exemplaire ! 

 

Savigny-Les-Lavières 1er cru : Domaine Philippe Dubreuil-Cordier 2005 - 24/03/09 (LG)

DS15,5 - LG14,5/15 - PR15,5 - MS15,5 - MF15,5 - EG15,5. Note moyenne : 15,4

Cerise lactée, framboise, poivre, kirsch, ronce ...

Expression suave, un brin rugueuse (Marsannay ?), subtilement terrienne, minérale. Moins véloce que le Vergelesses 2006 (millésime oblige ?).

 

 

 

Pour finir, une douceur…

 

 

 

30. Gaillac doux : Domaine Rotier « Renaissance » 2002 – 12,5°

(100% Loin de L’œil)

DS16,5 - PC15 - LG16/16,5 - PR16,5+ - MS15,5 - MF16 - EG16. Note moyenne : 16

Senteurs appréciables propulsées par pas mal de volatile : kumquat, citron vert, miel, orange, citron confit.

Bouche généreuse en fruit, construite sur une liqueur conséquente, fine et fraîche (malgré cet ensemble d'agrumes, nous oublierons de proposer len de l'el et partirons sur Haut-Bergeron ou Sigalas-Rabaud). Il est vrai que l'on pouvait assurément envisager l'Autriche, le pronostic de Pierre si ma mémoire est bonne (ou bien encore la Loire ?).

 

Rappels :

a. Gaillac doux - Rotier – Renaissance 2002 : 8/12/04 (PP)

PP16,5 – LG17

Olfactions prenantes, botrytisées (rillette) et fruitées (coing, abricot). De la pureté.

La bouche est concentrée, riche mais superbement équilibrée par une acidité de bon aloi. Elle est savoureuse, sur les agrumes et l’abricot. La finale est nette, elle présente une bonne rémanence et un retour convainquant. Reste à le juger sur la distance.

b. Gaillac doux – Rotier – Renaissance 2002 : 17/8/05 (PP)

VM16,5/17 – JP17 - PP17 – LG17

Olfaction truculente, fruitée (mangue, abricot, coing), avec des notes de rôti et de pralin dévoilant le botrytis.

La transparence et la fraîcheur du fruit (abricot, ananas) sont admirables. On décèle aussi de l’amande et de la gelée de coing. L’ensemble est parfaitement équilibré et élégant. La finale, vive et exotique, se prolonge longuement. Un millésime multirécidiviste de l’excellence. 

c. Gaillac doux Rotier Renaissance 2002 : 17/20 (LG)

Cette fois, le vin est dégusté dans le cadre de la 3ème édition des vins liquoreux à la Tour Blanche (juin 2005)

Il est superbe de finesse, d'expressivité fruitée et confirme son niveau (dégustation à Toulouse de décembre 2004, le vin nous ayant été proposé à l'aveugle par Jérôme et Bertrand)  

Par rapport aux autres cuvées liquoreuses internationales renommées, le vin est loin de démériter.

Son prix reste infiniment doux, lui aussi !

 

 

 

Résultats

 

 

Résultats de la dégustation à l'aveugle selon le barème du Championnat de dégustation à l'aveugle organisé par la RVF.

 

 

 

 

EQUIPES

Philippe Ricard/ Maxime France

Pierre Citerne/ Didier Sanchez

Laurent Gibet/ Miguel Sennoun

Jean-Michel Perussan/ Eddy Gautier

Patrick Moulène/ Philippe Escapat

16ème vin

15

10

10

10

0

17ème vin

1

0

1

0

1

18ème vin

1

12

1

0

1

19ème vin

15

1

0

0

1

20ème vin

0

11

15

0

0

21ème vin

2

0

2

0

0

22ème vin

6

6

1

6

6

23ème vin

8

3

13

7

0

24ème vin

0

0

0

5

4

25ème vin

6

10

7

0

0

26ème vin

10

5

5

5

5

27ème vin

9

12

10

0

0

 

 

 

 

 

 

Résultats

73

70

65

33

18

 

 

 

 

 

 

Classement

1er

2ème

3ème

4ème

5ème

 

 

 

 

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