Club toulousain In Vino Veritas

Verticale de château ANGELUS

1er Grand Cru classé B en Saint-Emilion

 

 

 

La dégustation, préparée par Didier Sanchez, a été répartie en 2 séances.

La première est commentée par Philippe Ricard pour l’après-midi et Laurent Gibet  pour le soir (2004-1992)

La seconde, faite en une seule séance, est commentée par Philippe Ricard (1991-1975).

 

 

Quelques commentaires de contexte :

La première dégustation s’est déroulée en deux phases : l’après-midi puis le soir avec la même bouteille. Didier Sanchez a participé aux deux séances.

Comme d'habitude certains vins ne se révèlent que le soir en raison de l'influence d'une aération de 5 heures. D’autres se dégustent très mal, certains s’écroulent… Les notes de Didier Sanchez (DS AM et DS SOIR) sont le reflet de ces variations.

Le compte rendu porte sur les deux séances afin de montrer aux lecteurs les différences entre 2 dégustations espacées de 5 heures.

La seconde dégustation s’est déroulée en une seule phase : les millésimes goûtés présentant un certain âge, l’aération pouvait en effet s’avérer risquée.

Les vins ne sont pas dégustés à l'aveugle.

DS : Didier Sanchez - PC : Pierre Citerne - LG : Laurent Gibet - MS : Miguel Sennoun - PR : Philippe Ricard.

 

Au sujet du prix indiqué des bouteilles : il correspond au prix d’achat aux enchères, chez les cavistes ou chez des particuliers, dans la période 2005/2006, sur une offre pas toujours évidente.

La côte moyenne a quelque peu évolué depuis, dans les 2 sens : rien d’étonnant donc de trouver certains vins plus chers, mais aussi meilleurs marché...

 

 

 

1ère partie : 2004 - 1992

Mardi 17 avril 2007

 

 

 

Ordre de dégustation

(Nombre de dégustateurs : 13)

 

 

1. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 2004

DS AM15 - DS SOIR15,5 - PC(14) - LG15,5+ - MS14,5/15 - PR15,5.

Note moyenne AM : 14,7 et SOIR : 15,3 - Prix : 55 €

L’après-midi :

 

A l’ouverture de cette bouteille, on perçoit donc un vin remarquablement fait, mais son expression actuelle ne nous séduit pas autant que le style hyper flatteur voudrait sans doute le faire : nous avons en effet l’impression de boire ce genre de très bon vin du Chili aux Etats Unis, partout où l’attente de certains consommateurs pour la dégustation immédiate est un facteur parfaitement intégré.

Le Grand vin, le Grand terroir sont ici encore en gestation.

 

Le soir :

 

Boire assez frais car le taux d’alcool semble élevé. Un 2004 plutôt extrême (on peut lui reprocher une certaine décadence) dont il faudra surveiller les éventuels progrès.

 

 

2. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 2003

DS AM16/15,5 - DS SOIR16,5/17 - PC15/15,5 - LG16,5+ - MS16,5/17 - PR16 .

Note moyenne AM : 15,8 et SOIR : 16,7 - Prix : 135 €

L’après-midi :

 

C’est un beau 2003, certes un peu chaleureux, mais qui a su éviter les caricatures pour conserver une belle complexité.

Par contre, l’absence de recul quant à l’évolution des tanins dans une année aussi extrême nous incite à la prudence.

 

Le soir :

 

 

3. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 2002

DS AM15 - DS SOIR15,5/16 - PC15/15,5 - LG16 - MS15,5/16 - PR14,5.

Note moyenne AM : 15 et SOIR : 15,9 - Prix : 67 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

 

4. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 2001

DS AM16 - DS SOIR17,5/18 - PC16 - LG17,5+ - MS18 - PR16.

Note moyenne AM : 16 et SOIR : 17,8 - Prix : 105 €

L’après-midi :

 

Nous parions volontiers sur un très bel avenir…

 

Le soir :

 

Difficile de ne pas se resservir une belle rasade de ce vin en pleine forme, déjà fondu et prêt pour une longue croisière.

Bien plus dévoilé que le Léoville-Barton bu le 5 avril 2007 et j’attends avec impatience la comparaison avec la Conseillante 2001 (à l’encépagement plus exclusif), qui arrivera fin avril 2007 avec une énorme réputation sur ce millésime (lequel verra ponctuellement le dossard de l’autre ?)

 

 

5. Pirate : Cos d’Estournel Saint-Estéphe 2001

DS AM16,5/17 - DS SOIR17 - PC16,5 - LG17 - MS16,5 - PR16,5.

Note moyenne AM : 16,6 et SOIR : 16,8 - Prix : 65 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

 

6. Pirate : Montrose Saint-Estèphe 2001

DS SOIR16,5/17 - LG16 - MS16.

Note moyenne : 16,3 - Prix : 45 €

Dégusté le soir uniquement :

 

 

7. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 2000

DS AM17/17,5 - DS SOIR17,5 - PC17/17,5 - LG17 - MS17 - PR17,5.

Note moyenne AM : 17,3 et SOIR : 17,2 - Prix : 205 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

 

8. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1998

DS AM16,5/17 - DS SOIR16 - PC15,5 - LG17 - MS17 - PR15.

Note moyenne AM : 15,8 et SOIR : 16,7 - Prix : 142 €

L’après-midi :

 

Il est probable que le vin soit fermé à ce stade. Est-ce un besoin d’aération ou un passage que beaucoup de vins de garde connaissent ?

 

Le soir :

 

 

9. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1997

DS AM14/13,5 - DS SOIR14,5 - PC14 - LG15,5/16 - MS15 - PR13,5.

Note moyenne AM : 13,8 et SOIR : 15,1 - Prix : 90 €

L’après-midi :

 

Le vin semble bel et bien avoir atteint son apogée et s’il se boit assez facilement aujourd’hui, nous ne lui prédisons pas un bel avenir…

 

Le soir :

 

 

10. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1996

DS AM14 - DS SOIR14 - PC14,5 - LG14 - MS14,5 - PR14.

Note moyenne AM : 14,2 et SOIR : 14,2 - Prix : 104 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

 

11. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1995

DS AM13 - DS SOIR16,5 - PC13 - LG16,5 - MS16,5 - PR13.

Note moyenne AM : 13 et SOIR : 16,5 - Prix : 137 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

 

12. Pirate : Clos des Roches Chinon 1989

DS15,5 - LG15,5 - MS15,5.

Note moyenne : 15,5 - Prix : 20 €

Dégusté le soir uniqement : (Ce vin est servi par curiosité, le 95 évoquant quelques souvenirs de ce vin de Loire)

 

 

13. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1994

DS AM16,5 - DS SOIR16 - PC16,5/17 - LG15 - MS16 - PR16,5.

Note moyenne AM : 16,6 et SOIR : 15,7 - Prix : 90 €

L’après-midi :

 

Le soir :

 

Un vin ici mis en scène dans un panel exigeant mais on imagine bien qu’il put beaucoup plaire lors de l’horizontale des Bordeaux 1994.

 

Dégusté le 6 Mars 2007

DS AM17,5 - DS SOIR17,5 - PC17,5/18 - MS17,5 - PR17,5.

Note moyenne AM : 17,6 et SOIR : 17,5 - Prix : 74 €

 

Que de louanges pour cette bouteille dont la jeunesse laisse espérer encore un bel avenir, mais que nous avons situé, sans hésitation, sur la Rive Gauche…

 

 

14. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1993

DS AM15,5 - DS SOIR13,5 - PC15,5 - LG13 - MS12,5 - PR15,5.

Note moyenne AM : 15,5 et SOIR : 13 - Prix : 84 €

L’après-midi :

 

Très beau travail et belle surprise pour un autre millésime difficile : le vin est très plaisant, à boire maintenant.

 

Le soir :

 

Aurait vraisemblablement souffert dans la surprenante verticale des Bordeaux 93 organisée fin 2006.

 

 

15. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1992

DS AM15 - DS SOIR14 - PC14,5/15 - LG11 - MS13,5 - PR15.

Note moyenne AM : 14,9 et SOIR : 12,8 - Prix : 89 €

L’après-midi :

 

 

Le soir :

 

 

Conclusion

(rapide, en ce qu’elle ne saurait à l’évidence pas remplacer un stage d’étude sur place)

 

Haut niveau d’ensemble pour des vins stylés mais pour autant variés (selon les millésimes), puissants, corsés, racés, diserts et gourmands qui bénéficient de la générosité aromatique et structurelle du merlot judicieusement combinée à l’assise et aux flaveurs potentiellement racées du cabernet-franc.

 

Changement de style probable à partir de 2000 : les vins deviennent alors plus « modernes », « lissés », concentrés, alcoolisés. La maturité, la rondeur, la volubilité augmentent, tout en laissant encore de la place à la race et à la finesse (on connaît pire dans le secteur en termes de production de vins de foire, surboisés, tape-à-l’œil, édulcorés, éphémères, paradoxalement parfois secs).

Du moins après une bonne aération, car à l’ouverture, le vin a bien du mal à livrer ses origines, dissimulé derrière les notes d’un élevage certes luxueux, mais plus exclusif.

 

La comparaison des silhouettes du 1998 et du 2001 est instructive à cet égard (et le 1999 absent de cette série). Clairement travaillés pour une forme de plaisir immédiat, charnels (d’une certaine manière internationalisés), loquaces, ils conservent toutefois une réconfortante rigueur d’élaboration et semblent préserver un message, au passage impacté par certaines modes actuelles et par la carte de l’irrémédiable évolution climatique.

Il sera intéressant de suivre son évolution dans le temps (en écho avec ceux qui seront délivrés lors de la seconde verticale 1991-1975 du 26/4/07).

 

Petite remarque à propos des bouchons…

Voici un Château qui ne mégote pas sur leur qualité : très longs (55 mm), de très belle texture, ils restent parfaitement jeunes et intacts dans toute cette première partie de dégustation.

Exemplaire.

 

 

Quelques indices à retenir

 

La succession des 2 comptes-rendus permet de faire les remarques suivantes quant à l’aération :

 

D’une façon plus générale, nous remarquons que, concernant les Bordeaux rouges jeunes, l’aération est systématiquement bénéfique pour les vins de la rive droite avec pas mal de merlot.

Pour les vins rive gauche, en particulier le Medoc à majorité cabernet sauvignon, la règle est à peine moins évidente dans leur jeuneusse : si de rares exemples prouvent un durcissement des tanins, la plupart sont flattés par l’exercice.

 

Par contre, après un vieillissement de 10 à 15 ans, l’exercice est plus délicat : les dégats de l’aération sont plus nombreux, incitant à une grande prudence en la matière…

 

 

 

 

2ème partie : 1991 - 1975

Jeudi 26 avril 2007

 

 

 

Ordre de dégustation

(Nombre de dégustateurs : 15)

 

 

1. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1991

DS12,5 - PC13,5 - LG15 - MS14 - PR14 . Note moyenne : 13,8 - Prix : 88 €

 

Si ce vin ne présente pas de défaut majeur, il ne provoque pas non plus l’enthousiasme.

Une sorte de service minimum du grand vin bordelais.

 

 

2. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1990

DS15,5 - PC16 - LG17 - MS16,5 - PR16 . Note moyenne : 16,2 - Prix : 290 €

 

Indéniablement réussi, ce vin pourrait sans aucun doute tirer bien des bénéfices d’une aération de quelques heures, comme nous le faisons habituellement sur les millésimes plus jeunes.

Si beaucoup le parieraient bien volontiers, personne ne pourra le vérifier : il n’en reste plus une goutte !

 

 

3. Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1989

DS17 - PC16,5 - LG18 - MS17,5/18 - PR17,5. Note moyenne : 17,4 - Prix : 250 €

 

Ce vin a su rester jeune (aucune note animale) et conserve ainsi un avenir radieux.

Encore une fois cependant, nous mettons le même bémol, à savoir la persistance de notes boisées, bridant l’éclat et la pureté de cette bouche et privant le vin d’un satut davantage majestueux.

 

 

4. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1988

DS(14) – PC(13) - LG13 – MS(14) – PR(14). Note moyenne : (13,6) - Prix : 140 €

 

Sans aucune harmonie, cette bouteille fait au moins 20 ans de plus que son âge !

Ce cas isolé dans la série et quelques souvenirs de dégustation font dire à certains que la bouteille a peut-être souffert de conditions de conservation deffectueuses, probablement avec un excès de chaleur au cours de sa vie.

 

A noter que c’est la dernière bouteille du domaine portant le nom de « L’ Angélus », le château ayant depuis perdu son L.

 

 

5. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1986

DS15,5 - PC15,5 - LG14,5 - MS15 - PR15.Note moyenne : 15,1 - Prix : 83 €

 

Voici un St Emilion d’évolution très classique.

S’il ne démontre pas une grande classe, il faut souligner toutefois la grande facilité de le boire, son caractère juteux et un plaisir qui serait sans aucun doute plus évident à table, bien associé.

Enfin, nous apprécions pour la première fois l’absence de bois dans les arômes : avec Angélus, il faut savoir être patient…

 

 

6. Pirate : Chateau Soutard Saint Emilion Grand Cru 1989

DS15,5 - PC15,5 - LG15 - MS15,5 - PR14,5.Note moyenne : 15,2 - Prix : 22 €

 

 

7. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1985

DS15,5 - PC15,5 - LG15 - MS15,5 - PR15.

Note moyenne : 15,3 - Prix : 82 €

 

Comme pour le 86, cette bouteille s’exprimerait certainement beaucoup mieux à table, ce qui nous manque terriblement ce soir avec ce genre de vin et nous frustre quelque peu…

 

 

8. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1983

DS16,5 - PC16 - LG16,5/17 - MS16,5/17 - PR16,5. Note moyenne : 16,3 - Prix : 69 €

 

C’est un vin d’élégance, de finesse : le niveau du crachoir, parfaitement stable, montre sa facilité et surtout son plaisir immédiat. Une bien jolie surprise !

 

 

9. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1982

DS11 - PC13 - LG13 - MS13 - PR12,5. Note moyenne : 12,5 - Prix : 108 €

 

La marche est saisissante : on atterrit dans un autre monde…

Le vin a vécu…

 

 

10. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1979

DS13 - PC14,5 - LG14 - MS14 - PR13,5. Note moyenne : 13,8 - Prix : 96 €

 

Encore un vin très modeste, mais que nous aurions sans doute mieux apprécié en mangeant.

Certains le voient s’améliorer à l’aération, sans toutefois changer son profil général.

 

 

11. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1978

DS13 - PC13 - LG12 - MS13 - PR12. Note moyenne : 12,8 - Prix : 82 €

 

 

12. L’Angélus Saint-Emilion 1er cru classé B en 1975

DS11 - PC11 - LG12 - MS12 - PR11,5. Note moyenne : 11,5 - Prix : 78 €

 

 

13. Pirate : Chateau Haut-Brion Pessac-Léognan  1983 :

DS17 - PC17 - LG17 - MS17 - PR16,5/17. Note moyenne : 17 - Prix : 120 €

 

Si ce vin nous a tant séduits, c’est surtout à table, encore une fois, qu’on aurait préféré le partager.

 

 

Conclusion

 

Cette seconde série n’est vraiment pas flatteuse : hormis un superbe 89, un 90 de très bon niveau, un 83 vraiment surprenant, le reste de la dégustation est décevant !

 

Mais c’est surtout notre perplexité quant au style du Château que nous retenons.

S’il est vrai qu’une dégustation ponctuelle ne permet pas d’acquérir une connaissance suffisante pour en tirer des conclusions définitives, nous reportons tout de même nos impressions suivantes :

·         exception faite de 1983, la période avant 1985 (date de la prise de commande de la propriété par Hubert de Boüard) trahit de profondes faiblesses sur les millésimes dégustés : si ces vins ont peut-être connu une jeunesse flatteuse, ils semblent avoir perdu leur âme depuis quelque temps déjà.

Ceci dit, ce n’est pas une exception à Bordeaux dans ces années là…

·         les millésimes 1985 à 2000 ont par contre démontré une progression sensible de la qualité, avec notamment une densification des matières. Si la régularité ne nous a pas encore paru constante, il est surtout difficile de distinguer un fil conducteur entre les petits millésimes étonnemment réussis, les grands millésimes moins éclatants qu’ailleurs, le classissisme libournais de certaines bouteilles (St Emilion mais aussi Pomerol) et le profil plus médocain pour d’autres. Pas facile de s’y retrouver au point de se demander si le terroir d’Angélus, assurément bon, est aussi un terroir fort…

Dans cette période, la signature boisée des vins est systématique, pas toujours appréciée lors de cette dégustation : sa disparition totale dans les millésimes anciens montrent la grande patience nécessaire pour que les vins digèrent ces arômes.

·         depuis 2000, la perception change encore avec un travail d’élevage davantage soigné dont Laurent a bien résumé les caractéristiques dans la première conclusion. La régularité y gagne et le style du domaine semble mieux défini.

Nous sommes quand même curieux de connaître l’évolution de ces vins dans les années à venir…

 

Durant cette seconde partie, nous avons aussi fait la remarque presque systématique que beaucoup de ces vins se seraient mieux appréciés à table.

Ils donnaient en effet l’envie permanente de déguster une bonne côte de bœuf, ce que le pain, même de bonne qualité, n’a jamais pu remplacer !

C’est en tout cas bon signe, la finalité de tout vin digne de ce nom étant les plaisirs de la chair…

 

Enfin, anecdote désagréable…

Nous aurions du goûter 2 autres bouteilles : les millésimes 1981 et 1961.

Mais une caisse de Daumas Gassac 2005 en a décidé autrement, chuttant lourdement sur la verticale qui patientait gentiment dans la cave…

Et ça aurait pu être pire !

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